Depuis le début du nouveau millénaire, la consommation de vêtements ne cesse d’augmenter. Elle a en effet augmenté de 40 % entre 1996 et 2012 ! Il est consommé de plus en plus de vêtements : chaque Européen consomme 12 kg de vêtements par an ! Et, ce n’est pas le succès du commerce en ligne et la fast fashion avec la démultiplication des collections par an qui va ralentir cette frénésie. Et pourtant, la mode est l’une des industries les plus polluantes du monde dans le viseur de l’Assemblée nationale. Alors que les méthodes de recyclage n’en sont qu’à leurs balbutiements et qu’il n’est pas envisageable d’interdire les vêtements et autres accessoires à l’image de certains plastiques, mieux vaut opter pour une tout autre solution. Courant de mode éthique, le slow wear est bien plus qu’un phénomène de mode. Gros plan.
Le slow wear, c’est quoi ?
Né d’une envie de promouvoir la mode responsable, le slow wear est l’idée de devenir une fashionista en herbe en passant en mode responsable. Matières issues de la culture biologique, pièces basiques et intemporelles, le slow wear est une nouvelle manière de consommer la mode, tout simplement.
La première des choses est de veiller à ce que le vêtement soit éthique. Pour cela, de sa fabrication à son acheminement en boutique, le vêtement ou l’accessoire de mode doit respecter l’humain, mais aussi l’environnement. Pour cela, mieux vaut privilégier une marque qui s’engage en ce sens et propose des t-shirts pour femme en coton bio par exemple. L’engagement de la marque peut d’être d’utiliser des matières issues de la culture biologique avec ou non des matières recyclées. En fait, le processus de production doit être économe en eau, en énergie notamment. La marque peut aller encore plus loin en étant certifiée. En cela, la certification GOTS intègre ces aspects sociaux en plus des aspects écologiques.
Le slow wear, quelles astuces pour y parvenir ?
Ensuite, il convient d’adopter les bons réflexes. S’il faut repérer les vêtements en matière naturelle cultivés en bio ou par le biais d’une agriculture raisonnée, voire issus du recyclage (à partir d’autres vêtements, de bouteilles plastiques par exemple), il faut surtout en finir avec les achats compulsifs. L’idée est de conserver ses emplettes le plus longtemps possible. Exit un t-shirt pour femme à bas coût qui dure à peine une saison, mieux vaut opter pour un t-shirt pour femme en coton bio qui malgré les lavages et les utilisations sera porté quelques saisons. En somme : l’idée est de viser la qualité plutôt que la quantité. Mieux vaut en finir aussi avec les pièces qui se multiplient dans la penderie et toutes celles qui sont bon marché en allant dans le sens du minimaliste. Le fait de prendre soin de ses affaires, de les entretenir en se reportant aux recommandations du fabricant, mais aussi de privilégier les basiques, pièces iconiques et surtout intemporelles sont autant de pistes pour y parvenir.
En somme, il s’agit de porter un nouveau regard sur son dressing. Rien de tel qu’un bon tri, un bon rangement pour commencer. Le fait de s’essayer à l’upcycling, de customiser ses vêtements est aussi un bon moyen de rallonger la durée de vie d’un vêtement. Et parce que le slow wear c’est faire attention à sa consommation, pourquoi ne pas aller plus loin en faisant un autre pas vers un mode de vie responsable et durable à l’image du zéro déchet ? !