Le taux est de 5% des Français qui ne sont pas admis à une assurance complémentaire santé, à raison de 3 millions de personnes non couvertes. Les détails de la catégorie professionnelle de ces dernières ont été révélés par la Drees. Il s’agirait principalement de « personnes à faible revenu : travailleurs précaires, chômeurs ou inactifs ». Les actions sont en cours par rapport à ce cas, gouvernement et organisme de statistiques s’y mettent afin d’éviter que ce chiffre croisse.
Pas de complémentaire santé chez 5% des Français
Il y avait eu la généralisation des contrats d’entreprise, mais bien des Français n’ont pas encore souscrit à une des meilleures mutuelles pour seniors. Ils représentent actuellement 5% de la population, pour un total de 3 millions de personnes. Ces statistiques viennent de la Drees, lors d’une publication diffusée mercredi. Les recensés non couverts seraient « principalement des personnes à faible revenu : travailleurs précaires, chômeurs ou inactifs » selon la deuxième édition du « Panorama des complémentaires santé » du service statistique des ministères sociaux. Le dépouillement de 2014 fait par la Drees sur ces non couverts relève d’ailleurs 16% de chômeurs, 9% de personnes au foyer, ainsi que 2% à 3% de salariés privés, fonctionnaires ou retraités. Ces chiffres démontrent encore des contrats d’assurance non faits au niveau des entreprises alors que normalement, cette couverture est un droit du salarié. Pour les séniors, il y a sûrement le montant élevé des cotisations qui font désister quelques-uns. Le même cas se ressent chez les individus à faible revenu, chômeurs ou personnes au foyer.
La raison, le manque de connaissance sur les dispositifs d’aide
La Drees a lancé une étude sur le sujet des Français non couverts par une assurance complémentaire santé. Elle est partie du fait que la moitié des sujets auraient prétendre au moins à la CMU-C (Couverture Maladie Universelle Complémentaire), ou à l’ACS (Aide au Paiement d’une Complémentaire Santé). Ainsi, la Drees a pu relever en 2017 que le taux de non-recours à ces dispositifs était respectivement de 34% à 45%, et de 41 à 59%. Pour la CMU-C, ce taux représente 2,8 à 4,5 millions de personnes, contre 1,1 à 2,3 millions pour l’ACS. Au vu de ces reports, la Drees ne peut que conclure que la population n’est pas assez sensibilisée sur l’existence des assurances complémentaires santé. Elle cite, entre autres, une « méconnaissance de ces dispositifs ». L’action au niveau du gouvernement pour faire diminuer ce non-recours se porte sur la fusion de la CMU-C et de l’ACS. Désormais, il y aura un seul organisme sous l’appellation de CMU « contributive », espérant que le taux commencera à diminuer.