Face à la concurrence et à l’ampleur des technologies informatiques en milieu professionnel, il convient aux entreprises de suivre la tendance et être proactives d’où la nécessité de passer au cloud. Il s’agit entre autres de diverses ressources informatiques (centres de données, serveurs, logiciels, réseaux, etc.) déployées et accessibles sur Internet permettant d’accéder à une multitude de données nécessaire à l’exploitation, au bon fonctionnement et au développement de chaque structure. Dans ce cadre, il est constaté que l’échange de données informatisées (EDI) tend à évoluer de plus en plus vers le cloud pour garantir une meilleure sécurité et un niveau de service plus étendu. Voici les points importants à savoir pour une migration d’une solution EDI vers le SaaS (Software as a service).
Comment entamer la migration EDI vers le SaaS ?
Avant de commencer ce projet, il faut tenir compte des aspects fonctionnels de l’outil. Ce dernier doit répondre aux attentes des directions métiers impactées par la migration (logistique, comptabilité, services achats, fournisseurs, etc.) et aux différents critères de performance établies. Il faudra également s’assurer de l’engagement de toutes les parties concernées, car une telle solution nécessite aussi la mobilisation des ressources internes et d’une meilleure interaction entre elles pour être efficace et performante. Par ailleurs, il peut être utile, voire avantageux de recourir à des éditeurs ou intégrateurs externes qualifiés et expérimentés pour mener à bien ce projet.
Les recommandations lors de l’élaboration de la solution
Une fois que le projet est lancé, il importe de bien spécifier les besoins de connexion aux réseaux de l’entreprise et les contraintes de sécurité à considérer. Il convient également d’identifier et d’élaborer les indicateurs les plus pertinents, que l’entreprise pourra utiliser pour mesurer son retour sur investissement. Dans ce sens, cette opération peut être confiée à différents intervenants tels que les directions métiers pour évaluer les conséquences d’une défaillance, la DSI pour prendre en charge les aspects techniques, etc. Et enfin, pour bien sécuriser l’opération, il est vivement recommandé de prendre le temps de tester et de stabiliser la solution notamment dans les secteurs où la sous-traitance est fréquente.
Établir un bilan après l’opération
Dans la majorité des cas, la mise en place d’une nouvelle solution entraîne un changement dans les habitudes des utilisateurs. Ainsi, il faut vérifier que ces derniers ont assimilé l’outil avant de pouvoir estimer les gains de performance et mesurer le retour sur investissement. Quoi qu’il en soit, les avantages sont nombreux pour les entreprises qui ont opté pour la migration en mode SaaS : service optimal, réduction des coûts, efficacité et fiabilité des échanges, etc.