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Sante et Beaute

L’ostéopathie pour les femmes enceintes

Une grossesse est un moment important dans la vie d’une femme et d’une future maman. Cependant, elle peut être entachée par des douleurs plus ou moins supportables : lombalgies, maux de tête, jambes lourdes et bien d’autres encore. L’ostéopathie peut parfois être la bonne solution pour vous aider à diminuer ces douleurs voire les faire disparaître. Comment ça marche ? Quand consulter ? Quelles précautions ? Dans cet article nous nous efforcerons de répondre à vos interrogations.

Les douleurs pouvant amener à consulter un ostéopathe

A partir du sixième mois de grossesse jusqu’à l’accouchement, le poids du bébé dans le ventre de sa mère se fait bien ressentir au niveau de la colonne vertébrale de cette dernière. Apparaissent alors des douleurs et des tensions au niveau du bassin, des vertèbres, des articulations et même du crâne.

D’autres symptômes de grossesse peuvent également faire leur apparition : troubles gastriques, fatigue, problèmes de circulation, troubles du sommeil voire insomnies, lombalgies, etc.

L’ostéopathie fait partie des médecines douces qui, par des manipulations douces, visent à rééquilibrer le corps entier de la femme enceinte.

Au final, une femme enceinte peut consulter un ostéopathe dès qu’elle est confrontée à des restrictions de mobilités dû à des maux de grossesse.

Généralement, les femmes consultent vers le dernier mois de grossesse, mais il est également possible de consulter beaucoup plus tôt afin de prévenir ces douleurs et de vivre la grossesse plus sereinement.

Après la naissance de l’enfant, il est aussi possible de consulter un ostéopathe pour optimiser la rééducation périnéale et restaurer un certain confort du corps.

Les contres-indications existantes

Il n’existe pas réellement de contres-indications car l’ostéopathie est une médecine douce qui n’est ni dangereuse pour la maman, ni pour le bébé. Cependant, certaines précautions restent quand même à prendre, notamment durant les trois premiers mois de grossesse.

En effet, durant cette période, le risque de fausse couche est accru. Il est donc conseillé de faire appel à un ostéopathe après ces trois mois sauf en cas de douleurs invalidantes. Dans ce cas, l’ostéopathe devra être très délicat.

En cas de grossesse gémellaire monochoriale monoamniotique (développement de deux fœtus au sein d’une seule cavité amniotique) ou de MAP ( Menace d’Accouchement Prématuré), alors l’ostéopathie est a proscrire totalement.

Enfin, en cas de contractions régulières (plus de 10 par jour), de saignement ou de pertes liquides, de fièvre et vomissements, de décollement du placenta ou d’absence de mouvements du bébé, vous ne devez pas consulter d’ostéopathe. Il est recommandé de vous rapprocher rapidement de votre médecin.

Sources utiles

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