En raison des similarités qui existent entre ces deux métiers, nous confondons souvent l’antiquaire avec le brocanteur. Ce dernier acquiert et revend les objets en tout genre pour un prix modique. Quant à l’antiquaire, il collectionne et revend des objets anciens d’une grande valeur. Justement, nous allons parler des qualités que devrait avoir cet artisan en sa qualité de professionnel. Découvrez !
Brève présentation de l’activité d’un antiquaire
L’antiquaire comme sur ce site est un amoureux des œuvres d’art. Il s’intéresse particulièrement aux objets qui ont été fabriqués durant l’antiquité. De ce fait, il focalise son activité sur :
Leur recherche et leur acquisition
Un objet est qualifié de « ancien » quand sa conception date de plus de cent ans. Sa valeur sera d’ailleurs fixée en fonction de son ancienneté. Pour mettre la main sur ce type d’objet, l’antiquaire assiste à différents évènements tels que les vide-greniers, les marchés aux puces ou les ventes aux enchères. Il passe le plus clair de son temps à chiner dans les brocantes et les salles d’exposition dans l’espoir de dénicher la perle rare.
En outre, il fait généralement appel à ses connaissances en histoire de l’art avant l’acquisition d’un bien. Il est d’ailleurs en mesure de distinguer une pièce authentique d’une contrefaçon. L’antiquaire doit également s’armer de patience et de persévérance, car il y a des jours où il ne trouve rien d’intéressant.
Leur restauration et leur revente
Avant d’exposer les objets qu’il a acquis en vitrine, l’artisan les remet souvent à neuf. Quelques travaux de restauration lui permettent de faire ressortir leur atout pour qu’ils soient plus attractifs. Il effectue la restauration des objets anciens dans son propre atelier. Parfois, il lui arrive de recourir aux services d’autres artisans comme le doreur, l’ébéniste ou le restaurateur d’objets. Il peut également solliciter l’avis d’un professionnel de la culture avant de remettre la pièce en question sur le marché. Ceci étant fait pour qu’il soit vendu à son juste prix.
Dans tous les cas, on peut considérer l’antiquaire comme un entrepreneur autonome. En effet, il s’occupe de la gestion administrative et financière de son magasin d’antiquité.
Quels sont les caractères d’un bon antiquaire ?
Même si aucune formation n’est requise pour l’exercice de ce métier, il est essentiel de se spécialiser pour se démarquer des autres professionnels. En effet, il existe de nombreuses universités qui proposent des formations débouchant un diplôme de licence (BAC+3) ou un master (BAC+5) en histoire et commerce de l’art. Il est à noter que la plupart des antiquaires héritent leur savoir-faire et leurs connaissances en matière d’art de leur parent qui ont eux-mêmes exercé ce métier. À côté de cela, un bon antiquaire doit être doté de certaines autres qualités.
D’une part, c’est une personne qui vit de sa passion, notamment les œuvres d’art. Un antiquaire passionné saura mieux gérer ses affaires, notamment lorsque celles-ci passent par des impasses. Sa passion pour son travail lui sert alors de motivation.
D’autre part, la curiosité et la persévérance sont des qualités à avoir pour être un bon antique. Elles découlent directement de son amour pour son travail. L’antiquaire prend du temps pour récolter le maximum d’information sur ses acquisitions. Il considère chaque occasion comme une opportunité de savoir davantage sur l’histoire et le commerce de l’art. Il est à noter que sa clientèle se compose majoritairement d’amateurs d’art.
Pour terminer, l’antiquaire doit avoir des compétences en gestion et administration d’entreprise, car il doit gérer les avoirs de sa boutique d’antiquité. Il doit en outre maximiser ses ventes pour que celle-ci puisse continuer à tourner. L’antiquaire doit à cet effet avoir un sens du relationnel.